dimanche 12 avril 2009

Un billet pour Father Bill

La fin du carême, la Semaine Sainte, les beaux offices du Triduum, on fait de son mieux pour être prêt... On aime les petits lapins et les oeufs décorés (les petits américains ramassent dans leur jardin, au lieu de chocolat, de jolis oeufs en plastique remplis de bonbons) mais on cherche à aller au-delà...
Et soudain, tout prend un sens différent : le curé de notre paroisse américaine, Reverend G. William Finch, Father Bill plus simplement, est mort subitement juste après la messe du Jeudi Saint. Il avait célébré joyeusement ses 55 ans la veille. Il venait d'achever une célébration joyeuse entre toutes quand il est tombé dans son église, entouré de paroissiens et de confrères prêtres qui ont eu le temps de lui administrer les derniers sacrements. C'est une belle fin...
Le jeune prêtre épuisé mais souriant qui l'a remplacé pour les offices suivants a bien insisté sur la joie de vivre qui animait Father Bill et sur notre devoir à présent : il est évidemment interdit d'être triste. Merci, Petit Bouton d'or, de nous ramener à l'essentiel :

4 commentaires:

Corinne Denoyelle a dit…

Oh, ben quand même, cela a dû vous faire un drôle de choc. Voilà une terrible manière de donner un sens au message pascal… 
Bonnes fêtes à vous encore. Avez-vous encore des jours fériés ?
Bises
Corinne

tricotine (plus en ce moment) a dit…

Father Bill a rejoint la maison du Père de la plus belle des façons mais un peu trop tôt au regard de son âge et de son activité... Prions poue lui et sa famille!!!
Nous sommes vraiment peu de choses sur terre et il faut se doner à fond durant toute notre (courte) vie...Mais le Christ est réssuscité, Alléluia!!!
Enormes bisous

BeeBeeBo a dit…

Oh mince, quelle émotion quand même !

Il est auprès du père maintenant mais je suis certaines que sa joie de vivre va manquer à tous ces paroissiens.

En union de prières ...

Et bonnes fêtes ma chérie.

BeeBeeBo a dit…

certaine ... (sans S) !
Et Ses paroissiens (avec un S !)

Comme tu peux le voir, cette nouvelle m'a quand même bouleversée.