dimanche 22 juin 2014

Un peu au-dessus

Pour un tas de raisons variées, le mois de mai n'a été ni joli, ni doux, ni agréable. On a vu arriver juin sans regret.
De ce mois passé, il restait pourtant le beau cadeau d'anniversaire imaginé par le Grand Chêne pour Myosotis incrédule : une promenade en montgolfière !
Mais le temps n'avait pas permis de la faire, cette promenade. De semaine en semaine, le Grand Chêne avait attendu le verdict du pilote, qui devait à chaque fois se rendre à l'évidence : trop de vent, une vilaine perturbation installée trop près, des conditions de sécurité pas remplies... Alors on patientait, en savourant par anticipation. Et un beau jour de juin (ou plutôt un soir, puisque c'est tôt le matin ou en fin d'après-midi que l'on peut utiliser ce moyen de transport), enfin, le pilote a déclaré que c'était le bon moment...

Deux ballons devaient être lancés, on a ainsi pu profiter du spectacle du premier départ, depuis les préparatifs (dans le jardin de braves gens très contents du spectacle)...







... jusqu'à l'envol si simple et silencieux (quand les brûleurs se taisent)...



 "Notre" ballon était décoré d'étoiles blanches, avec un "smiley face" au centre, visible une fois le voyage commencé...

 C'était un enchantement de voler au-dessus de la campagne boisée, au nord de Washington DC, et le fait de voir voler un autre ballon donnait encore plus de charme au paysage...
 On ne se lassait pas de voir défiler les champs, les maisons, les fermes (dont les chiens manifestaient bruyamment leur surprise, tandis que des voitures s'arrêtaient au bord de petites routes pour photographier les montgolfières...)


De là-haut, tout semble propre et net...



 Pourtant, au bout d'un moment qui ne peut que sembler court, il fallait bien redescendre...
Le pilote a demandé l'autorisation de se poser (dans un champ fraîchement fauché) à un fermier qui a accepté très gentiment, mais il avait aussi des volailles et des chèvres qui n'ont pas apprécié du tout. Au lieu de venir partager avec les intrus le traditionnel verre de jus de pomme final (il paraît que les frères Montgolfier avaient pris cette habitude pour amadouer les paysans français lors de leurs premières expériences, parfois mal accueillies...), le fermier s'est donc enfermé avec ses bêtes pour les câliner une à une...
Pendant ce temps, les intrus avaient rangé le matériel. Panier compris, tout tient dans une modeste remorque. Il est bien sûr très important de bien replier l'immense toile, qu'il faut ensuite tasser dans son grand sac...

(De ce cadeau merveilleux, Myosotis retient aussi que, par comparaison, plier une housse de couette n'est pas si difficile.)




3 commentaires:

Adrienne a dit…

Superbe expérience!
Il y avait souvent des ballons à air chaud dans le ciel du soir, là où j'habitais avant, ils passaient juste ou venaient atterrir dans une prairie voisine... Et chaque ballon rendait mon chien fou, lui qui n'aboyait jamais, sinon!

jardinette a dit…

veinarde! c'est mon rêve vers le Mont blanc ! un de ces beaux ballons est d'ailleurs venu atterrir un peu durement à côté du chalet ! depuis,je réfléchis.....

Mamilouve a dit…

Superbe cadeau et précieux souvenirs ! Le beau vol que voilà ! J'imagine l'émotion et la joie, les images inoubliables... Bravo au Grand Chëne pour cette idée hors du commun.