dimanche 28 juin 2015

Après la pluie...

D'autres orages viendront, c'est certain. Néanmoins, après des jours où le jardin a été battu de pluie et d'excessive ardeur (en alternance et avec une égale intensité), il est bien agréable d'aller prendre soin des plantes et fleurs que l'on essaie d'y faire pousser.
Les pieds de lavande ont un peu baissé la tête, mais les daims n'y touchent pas et les abeilles y butinent tranquillement. Le thym va très bien lui aussi (pour les mêmes raisons)

 
Les lys de Pâques (replantés l'année dernière et bien plus tardifs dans leur floraison naturelle que dans les pots où ils avaient été achetés pour décorer l'église) ont un peu souffert mais résistent étonnamment :


Un sachet de graines de cosmos a jusqu'à présent donné une fleur. C'est mieux que rien :


 Trois sachets de graines de fleurs sauvages variées, soigneusement semées sur une parcelle que le Grand Chêne ne devrait pas tondre (mais il a oublié les premières fois cette saison), ont donné deux oeillets roses et une black-eyed-susan, parmi de hautes herbes dont on ne sait pas ce qu'elles peuvent donner, si on leur laisse une chance :


(Pas de photo des capucines, qui ont apprécié leur emplacement dans une grosse potiche mais qui n'ont pas supporté les averses).

La conclusion de tout cela ?
C'est simple mais réconfortant. Le petit jardin comme l'autre a été soumis à de rudes épreuves ces dernières semaines.
La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé...
Mais on est toujours là, on redresse doucement la tête et on continue, puisque c'est la vie. Et ce qui est donné, pour fragile et modeste que cela paraisse, n'en est pas moins beau.
On ferme les yeux sur un sourire et l'on se dit qu'il n'est pas mauvais de marier le carpe diem avec la recommandation de bâtir sur le roc.